Zone_S

En ligne des croquis et histoires (et aussi des recettes!) de la grande, l’unique, l’inénarrable Momone! Avec des dessins en exclusivité (de sebba ), des commentaires, nos projets (notamment la publication de la BD) et vos réactions! Patience… et rendez-vous vite sur le nouveau blog de Momone autourdesimone.unblog.fr

 

 

03092008
Salut mes afficionados, les nouveaux croquis sont là, pour vous. Oui, oui, toi aussi, là bas, dans le fond, n’aie pas peur, approche. Momone ne va pas te croquer… Alors, qu’en pebsez-vous, elles vous plaisent ces nuvelles recherches ? Quoi ???… keske ???… j’entends pas !!! Parlez plus fort, ou alors écrivez moi…  Allez, à plus la compagnie

 

01092008
Hello, encore quelques crobards… profitez-en petits veinards, car vous découvrez les images en même temps que PMH. C’est à qui qu’on dit merci… Bon allez, je continue à dessiner, car y a du boulot qui m’attend. A plus et bonne journée à vous

 

 

28082008
Enfin !!! Oui, ça y est, je vous mets enfin de nouveaux croquis, mais attention, pas tous… patience…. Mes crayons fument, ma gomme est au bord de l’asphixie… et oui, je suis à fond sur Momone en ce moment. Plus qu’une semaine avant le rendez-vous fatidique avec PMH. J’ai même eu le temps de retravailler sur « Simone et Marie », bientôt, bientôt… Allez, stop au blabla et place aux images. Tchao

 

 

22082008
En attendant de nouveaux croquis, Momone et ses grands rêves de cinéma. Et oui, elle est comme ça Notre Simone, ce qu’elle veut, elle l’a ! Et puis c’est tout. Quand à moi, je vais mettre à travailler sur les nouvelles que PMH m’a envoyé (et peut-être je vais modifier les anciennes), car on se voit dans deux semaines, aïe aïe aïe…

 

02072008
Il pleut, il mouille, c’est la fête à la grenouille… et oui, à peine commencé, l’été est déjà parti. Bien profité quand même. Rassure-vous, le soleil va bientôt revenir… enfin je crois… j’espère… En attendant, des nouvelles esquisses de Simone.

QUOI ? MAIS COMMENT ? Oui, je sais, cette illus pour fêter les 1000 visites est déjà dans les articles, mais je ne pouvais pas ne pas la mettre dans la page de Simone. Flagellez moi si vous voulez (heu… z’êtes pas obligés, vraiment !), je ne changerais pas d’avis.

23062008
ça y est, c’est l’été. Le soleil brille, les oiseaux gazouillent, les abeilles butinent, les papillons papillonnent et patati et patata. Bref, il fait beau et tout le monde est content. Mais bon, c’est pas tout, faudrait peut-être que je me plonge un peu plus dans Simone, surtout que PMH m’envoie enfin de nouveaux éléments pour les deux histoires déjà bien avancées que sont, « Simone et Bill » et « Simone et Marie ». C’est bien beau de penser aux vacances, mais y a du boulot.

19062008
Aïe aïe aïe, les bleus sont éliminés de l’euro, le moral des français ne va pas en s’améliorant… heureusement, Simone est toujours là, ce ne sont pas des garçons qui jouent (plutôt jouaient) à la baballe qui vont l’empêcher de vivre son quotidien. La France va mal, mais Momone va bien, rassurez-vous. Allez, voili voila quelques croquis pour vos mirettes.

16062008
Encore un WE de passé, et le bac 2008 qui commence. Des grèves annoncées pour la semaine, opération escargot des routiers… tout ça ne va pas entamer la bonne humeur de Simone, le bac qu’elle préfère, c’est son bac à fleur, elle va plus à l’école et ne prend pas le métro, quand aux escargots… enfin, voila encore quelques petits croquis, en attendant d’autres planches BD de la grande Momone

12062008
Ce soir, c’est le grand soir. PMH vient pour qu’on puisse bosser sur l’adaptation de Simone en BD. En attendant de nouvelles planches, voila toujours de quoi patienter, avec des croquis, des croquis, et encore des croquis… ça fait beaucoup pour vous, mais ce n’est que comme ça que nous pourrons faire vivre Momone, en la disséquant, en lui faisant faire tout un tas d’expression, pour la rendre toujours plus nous même. Voila, bon ben, je balance les crobards. Tchao !!!

09062008
De la sisi, de la momone, elle est belle, elle est fraîche ma simone. Approchez, approchez, vous en prendrez bien deux ou trois planches de croquis ma p’tite dame.

05062008
Je continue à vous inonder de dessins préparatoires au projet de Simone, si vous n’en voulez plus, faites le moi savoir, parce qu’il m’en reste encore quelques uns, sans compter ceux qui vont voir le jour sous ma mine

03062008
Encore des esquisses préparatoires aux planches de Simone, j’espère que celles-ci vous plaisent ?

Projet BD adaptée de la nouvelle écrite par PM Huet et travaillé avec lui. Faute de temps et de contact, c’est en stand by pour le moment. Le monsieur est très occupé. Voici un lien si vous voulez plus d’infos sur son livre.

http://profile.myspace.com/index.cfm?fuseaction=user.viewprofile&friendid=164335102

Et voici quelques pages…

Allez, je vous (et lui) en remets une couche. Une deuxième petite ébauche d’histoire. Aidez-moi à le (re)motiver. J’ai lancé une « pétition » dans le forum, aidez-moi et allez lui donner des coups de pied au cul, en lui laissant des commentaires, pour qu’il se remette à travailler sur ce projet. Merci d’avance

30052008
Voila quelques esquisses préparatoires aux planches de Simone

02062008
Allez hop, du Simone, en veux-tu, en voila

Un autre extrait de Simone. Il correspond aux 3 premières planches de cette page. Bonne lecture

Simone et Bill

D’un côté, nous avons William Jefferson Clinton, dit Bill, né en 1946 à Hope, dans l’Arkansas. Les détails sur son enfance ou son parcours politique importent peu. Toujours est-il que cet homme a épousé Hillary, qu’ils ont élevé leur fille unique Chelsea puis leur chat Socks, et qu’entre-temps il est devenu président de la première puissance mondiale, pour le rester, envers et contre tout, huit années durant.

De l’autre, Simone Bernadette LeBel, dite Momone, née en 1921 dans un petit village breton sans avenir. Une enfance entre le bourg et les champs, la guerre, puis un mariage malheureux qui prend fin tragiquement, au son d’une corde qui se tend. Elle assume alors seule l’éducation de ses enfants et, sans formation précise, enchaîne les emplois les plus divers pendant plus de vingt ans. Sa retraite, elle la mérite plus que quiconque. Elle occupe son temps comme elle peut, comme toutes celles qui se glissent dans le moule bien chaud du troisième âge. Tartes aux pommes, pulls angora, téléfilms émail-diamant, concours de maisons fleuries, quatre-quarts mouffus, échanges de scoops au club de l’amitié et confitures de tomates vertes. Sans oublier d’être avant tout la grand-mère de ses petits-enfants.

Ces deux destins étaient indiscutablement parallèles : jusqu’à preuve du contraire, Bill n’a jamais entendu parler de Simone. Elle sait bien sûr qui est Bill, mais il se trouve rarement au cœur de ses conversations. C’est alors qu’intervient Monica, qui va permettre à Simone de remporter pour la première fois depuis longtemps une partie de scrabble contre Jeannine, sa voisine.

Après un ultime bulletin d’informations, c’en est trop. PPDA vient de prononcer le mot qui turlupine Simone depuis plusieurs semaines, un mot qui renferme un mystère obsédant mais dont elle devine tout de même la gravité. Son petit Larousse date de 1975, et ne lui vient nullement en aide afin de pouvoir dormir tranquille. La dernière bouchée de fromage avalée, Simone éteint son poste de télévision, et, oubliant sa vaisselle, enfile son pardessus pour se rendre à la nuit tombante chez l’une de ses filles, à quelques pâtés de maisons de là. Toute la petite famille est tranquillement attablée pour le dîner. Elle fracasse la porte, expédie un bonsoir et, entre deux souffles rauques, demande au dernier de ses petits-fils s’il peut lui prêter un dictionnaire « récent ». Devant cette requête pour le moins inattendue, il se permet de quitter le repas pour aller en vitesse chercher son Petit Robert, édition 1998.

Simone est assise au bout de la table, a déjà ajusté ses lunettes et piaffe d’impatience à l’idée de pouvoir enfin mettre une définition, validée par l’Académie Française, sur l’acte qui a failli coûter sa place à l’homme que tout le monde considère comme le plus puissant sur cette terre. Sa fille, son gendre et ses petits-enfants la scrutent d’un drôle d’œil pendant qu’elle feuillette le précieux ouvrage, en marmonnant. Elle se fixe sur une page et fronce les sourcils, comme si elle ne trouvait pas ce fichu mot mystère. Quelqu’un manque alors de s’étrangler quand elle éclaire un peu l’objet de sa recherche en posant sa deuxième question :

-Il y a deux « l » à « fellation »?

Après une réponse affirmative, elle tourne une page, et son visage s’illumine enfin. Les verres de ses lunettes grossissent des yeux gloutons de curiosité, et on la voit deux fois parcourir les cinq lignes consacrées à ce mot « attesté au XXème siècle ». Sa troisième lecture est orale, afin d’en faire profiter toute la tablée :

« Fellation, n.f. Acte sexuel consistant à exciter les parties génitales masculines par des caresses buccales (cf, vulg. Sucer, faire une pipe). »

Bon appétit.

Elle laisse alors échapper son unique commentaire:

- Ooooohhhhh, le salaud !

Mais le petit sourire en coin qui accompagne cette sentence laisse à penser qu’elle n’aurait tout de même pas voté l’empeachment pour si peu.

Elle referme le dictionnaire, dit merci au revoir, et repart quasiment comme elle était arrivée : en trombe, mais satisfaite. Elle a avoué plus tard avoir entendu parler de ce type d’activité, un jour. Ou peut-être une nuit. Mais le mot en lui-même n’évoquait absolument rien dans ses souvenirs.

Tout cela n’était pas pour arranger Jeannine, elle qui, quelques semaines après, a osé gaspiller la case centrale « mot compte triple » de la première rangée avec un petit « ON » sans intérêt. De son côté, tout ce que Simone avait réussi à concocter était « LAIT », puis « FILA », ou encore « FILLE », mais rien qui puisse faire rentrer son orgueil dans la gorge de cette voisine sûre d’elle et gagnante par K.O. des quelque vingt et une dernières parties hebdomadaires consécutives.

« FELLATI », ça ne veut rien dire, mais le scrabble est un jeu tellement bien conçu qu’il vous autorise à établir des combinaisons tout à fait salvatrices entre deux bouts de mots qui, a priori, n’ont rien à voir entre eux. Le F se retrouva alors sur la première case « mot compte triple » du plateau, en haut à gauche. Quant au I…